Attention : la vague 2 sera disponible le 28 septembre 2019 ICI
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Photo Stéphane Bern ©Nathalie Guyon
Illustrations © Benjamin Van Blancke
Photos des pièces et coffrets © Monnaie de Paris
La Monnaie de Paris, en tant que plus vieille entreprise au monde et dernière usine de Paris, est évidemment sensible aux problématiques liées au Patrimoine. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est associée à Stéphane Bern pour la réalisation de cette collection qui valorise l’histoire de la France. La Monnaie de Paris soutient la Fondation du Patrimoine à travers la collection Pièce d’Histoire. 1€ sera versé pour chaque monnaie argent achetée afin de contribuer au financement des projets de sauvegarde et de mise en valeur de la Mission Bern.
Vague 1 disponible depuis le 25 mars 2019
9 pièces de 10 € Argent 333 ‰ – 17 g – Ø 31 mm
1 pièce de 50 € Argent 900 ‰ – 41 g – Ø 41 mm
1 pièce de 50 € colorisée Argent 900 ‰ – 41 g – Ø 41 mm
1 pièce de 200 € Or BU 999 ‰ – 3 g – Ø 20 mm
Retrouvez les pièces de la vague 1 ICI
Vague 2 disponible le 28 septembre 2019
9 pièces de 10 € Argent 333 ‰ – 17 g – Ø 31 mm
1 pièce de 50 € Argent 900 ‰ – 41 g – Ø 41 mm
1 pièce de 50 € colorisée Argent 900 ‰ – 41 g – Ø 41 mm
Description de la Vague 2 – Pièce d’Histoire
10 euros Argent – Vercingétorix
Cette pièce représente la période du Ie siècle avant J.-C. avec la reproduction d’un statère gaulois de Vercingétorix.
Roi averne qui serait né vers -80 incarne le mythe national fondateur comme symbole héroïque gaulois de résistance et de caractère face à l’occupant. Allié de Jules César, il s’est finalement retourné contre lui, fédérant de nombreux peuples des Gaules pour combattre les armées romaines. Après une victoire à Gergovie (actuelle Auvergne), il finit par être vaincu en -52 lors de la bataille d’Alésia. Il est alors emprisonné à Rome et sera exécuté six ans plus tard.
Les statères sont des monnaies antiques, qui circulaient de la Grèce à la Gaule. Ce sont les premières monnaies à faire l’objet de contrefaçons.
10 euros Argent – Charlemagne
Reprenant une médaille du XIXe siècle, cette pièce représente une vision moderne de Charles le Grand – autrement dit Charlemagne.
Contrairement à la légende, il n’a pas créé l’école et ne portait pas de barbe fleurie. Cependant, le fils de Pépin le Bref et de Berthe au grand pied, devenu à son tour roi des Francs en 768 poursuit le rêve de recréer l’Empire romain chrétien d’occident. Il se fera d’ailleurs couronner empereur par le Pape Léon III à Rome à Noël de l’an 800 après avoir conquis énormément de territoires. Fondateur de l’Empire carolingien qui inspirera ses descendants, il devient sans le vouloir le « Père de l’Europe ».
10 euros Argent – Aliénor d’Aquitaine
Reproduction du sceau d’origine d’Aliénor d’Aquitaine, cette pièce de 10 euros représente la Dame de fer du Moyen-Age.
Deux fois reine en épousant tour à tour le roi de France en 1137 et le roi d’Angleterre en 1152, elle est également connue pour être protectrice des arts et surtout mère du très célèbre Richard Cœur de Lion. Personnalité exceptionnelle, qui eut l’opportunité de vivre une vie rare pour les femmes du XIIe siècle, Aliénor meurt en 1204, à l’âge de 82 ans, et repose à l’abbaye de Fontevraud.
Le sceau d’origine comportait la menton suivant : « ALIENOR EDI GRACIA REGINE ANGLORUM, DUCISSE NORMAN » ; « Aléionr, à la grâce de Dieu, Reine d’Angleterre et Duchesse de Normandie ».
10 euros Argent – Papes en Avignon
Cette pièce témoigne de l’insolite splendeur d’Avignon à la fin du Moyen-Age avec un Gros de Clément VI, monnaie émise à l’époque du règne de Clément VI dit « Le Magnifique », 3e Pape d’Avignon.
En 1309, le Pape Clément V, nouvellement élu, ne souhaitait pas résider dans la ville de Rome rendue dangereuse par la lutte entre ses partisans et ceux du Saint-Empire romain germanique. Français, Clément V était par ailleurs partie prenante du conflit entre le roi Philippe le Bel et l’Ordre des Templiers. Son choix se porte finalement sur Avignon où, au total, ce sont sept Papes, tous français qui vont s’y succéder. Avignon se développe comme jamais, la Cour des Papes attirant les plus grands artistes de l’époque. En 1378, la décision de ramener le Pape à Rome provoque le grand schisme d’Occident : pendant quarante ans coexisteront deux papes concurrents, celui de Rome et celui d’Avignon.
10 euros Argent – Jacques Cartier
Reproduisant un Écu d’or au soleil de Bretagne frappée sous le règne de François Ier dans le Duché de Bretagne.
Le voyage de Christophe Colomb au Nouveau Monde en 1492 a d’immenses conséquences. Tous les royaumes d’Europe financent désormais des voyages afin d’observer l’Amérique et d’y chercher la même chose que Colom lui-même : un passage en direction de l’Asie. C’est le roi François Ier qui envoie Malouin Jacques Cartier au Nouveau Monde. Ce dernier y découvre l’Amérique du Nord et le baptise Canada. Il baptise également la colline de Mont-Royal, qui deviendra Montréal et il nomme et cartographie le fleuve Saint-Laurent, appelé à devenir l’axe de pénétration française en direction de l’intérieur du continent.
10 euros Argent – Leonard de Vinci & François Ier
Cette pièce de 10 euros reprend une médaille en hommage à Léonard de Vinci, créée au XXe siècle.
Depuis le début des guerres d’Italie, au 16e siècle, les français découvrent avec émerveillement la renaissance des lettres et des arts au-delà des Alpes. François Ier, alors Roi de France, désire se faire mécène des artistes et invite Léonard de Vinci – le plus célèbres parmi eux – à s’installer au Clos Lucé. Ce dernier y arrive avec quelques uns de ses tableaux, dont la Joconde. Là, il poursuit son oeuvre tout en organisant des fêtes pour le Roi. Il y reste jusqu’à sa mort et c’est ainsi que la présence de Léonard de Vinci sur les rives de la Loire devient un des signes les plus remarquables de l’influence de la Renaissance italienne en France.
10 euros Argent – La Fayette
Reproduction d’un Louis aux Palmes frappé sous le règne de Louis XVI, notamment pendant la guerre d’indépendance américaine.
Le marquis de La Fayette, alors âgé de dix-neuf ans, se fait réformer de l’armée de Louis XVI pour signer un engagement dans l’armée des « insurgents », colons d’Amérique en lutte contre la tutelle britannique. Affecté à l’état-major de Georges Washington, il participe aux premiers combats après avoir traverser l’Atlantique. Il revient à Versailles plaider la cause américaine auprès du Roi et retourne en Amérique à bord de l’Hermione, une frégate confiée par la Roi lui-même. Deux ans après la bataille de Yorktown où les troupes britanniques sont battues, l’indépendance des États-Unis d’Amérique est enfin reconnue. La Fayette devient alors le « héros des deux mondes », symbole fort de l’amitié franco-américaine.
10 euros Argent – Liberté guidant le peuple
Cette pièce de 10 euros reprend une 5 Francs Louis-Philippe, une monnaie frappée sous le règne de Louis-Philippe couronné à l’issue des 3 glorieuses. Elle porte ainsi la mention Roi des Français, nouvelle appellation du souverain.
En juillet 1830, une insurrection populaire parisienne chasse du trône le dernier roi de France, Charles X. Ce sont alors les Trois Glorieuses des 27, 28 et 29 juillet 1830 avec la proclamation de Louis-Philippe d’Orléans, « Roi des Français » et l’adoption de la « monarchie de juillet ». Dans la Charte, on proclame la liberté de la presse, au nom de laquelle l’insurrection avait été déclenchée. Eugène Delacroix peint alors « La Liberté guidant le peuple » pour célébrer cette révolution de juillet 1830. Plus qu’une oeuvre, elle est un symbole repris sur les billets de banque ou les timbres.
10 euros Argent – Charles de Gaulle
Cette 10 euros reprend une pièce française émise sous différents alliages des années 30 aux années 50 : la 1 Franc Morlon.
Datée de 1944, elle est facilement liée à une personnalité française, aussi appelé le « dernier grand homme » de l’histoire de France : Charles de Gaulle. Cet homme entre dans l’histoire avec son célèbre Appel du 18 juin 1940 où il appelle les français à le rejoindre à Londres pour continuer la lutte contre l’Allemagne nazi. En 1944, il devient, au moment de l’effondrement du régime de Vichy, le chef du gouvernement provisoire de la République française.
50 euros Argent – La Marseillaise
Cette pièce de 50 euros reproduit une médaille de la fin du XIXe siècle représentant la sculpture de la Marseillaise de Rude présente sur l’un des piliers de l’arc de Triomphe.
À l’origine, la Marseillaise était un chant de guerre de l’Armée du Rhin, composé en 1792 à Strasbourg par le capitaine Claude Rouget de Lisle. Entonné par les Fédérés de Marseille qui marchent sur les Tuileries le 10 août 1792 avant de partir rejoindre les armées aux frontière, il gagne le surnom de Marseillaise. Il devient chant national à l’occasion de la fête du 14 juillet 1795. Toutefois, associée aux idéaux de la première République, la Marseillaise est délaissée par tous les régimes qui lui succèdent… Ce n’est qu’avec l’établissement définitif de la troisième République que la Marseillaise devient l’hymne national français en 1879.
50 euros Argent colorisée – Le Drapeau français
Reproduction d’une médaille de l’Empire représentant la remise des drapeaux par l’empereur Napoléon Ier à l’armée.
L’emblème national de la République française depuis 1830, qu’est le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge, possède une longue histoire. L’association des trois couleurs bleu-blanc-rouge est plus ancienne et prend une signification nouvelle au lendemain de la prise de la Bastille, lorsque le commandant de la Garde Nationale, le Général de La Fayette a l’idée d’intégrer le blanc, couleur symbole du royaume de la France, dans les deux couleurs de la garde municipale parisienne, bleu et rouge. Ce n’est pourtant que le 15 février 1794 par un décret que l’Assemblée Nationale de la première République adopta les trois couleur avec la disposition telle qu’on la connait aujourd’hui : « bleu au mât, blanc au centre, et rouge flottant ». Jacques-Louis David, alors grand peintre national, fut chargé de « fournir les dessins du nouveau pavillon à la nation ».