De plus en plus prisé par les collectionneurs, le « GRADING », s’impose comme une vrai plus-value pour vos pièces et vos billets. Reconnu dans le monde entier, le « GRADING » (donner un grade) garanti et valorise vos monnaies sur le marché international.
Devant l’abondance de simili certificats, réalisés par des sociétés privées, souvent distributeurs de produits qu’elles font fabriquer à la demande, de nombreux collectionneurs ne savent plus à quel certificat se référer.
Vous pouvez vous fier aux certificats émis par les instituts émetteurs officiels et par un gradeur comme PCGS ou NGC.
Ces sociétés, identifient, gradent et protègent vos investissements. En effet ces organismes sont reconnus mondialement et ainsi vous garantissent d’une expertise.
L’Etat de Conservation des Monnaies
Parmi les éléments constitutifs de la valeur d’une monnaie, les deux éléments les plus importants sont, bien entendu, sa rareté et également son état. La rareté des pièces est due généralement soit au très petit nombre qui en a été émis, soit à la quantité qui reste disponible sur le marché. Pour les monnaies les plus récentes, on connaît assez souvent leur tirage, ce qui permet d’en déterminer la rareté. Par exemple la 1 Franc « Semeuse » en argent frappée en 1914 à Castelsarrazin l’a été à 43.500 exemplaires alors que la même en 1915 est émise à 48.000.000 d’exemplaires. Mais, au sein de cette rareté, l’état de la pièce est primordial, et c’est là que cela se complique !
La classification « traditionnelle »
Car il est évident que l’état réel d’une pièce de monnaie est un élément d’autant plus subjectif qu’il va en faire évoluer la valeur de façon capitale. De manière générale, il est certain que les monnaies, même dans les types les plus courants mais dans un état exceptionnel, sont toujours celles qui se négocieront le plus cher. Autre difficulté, (voir tableau ci-dessous) le nombre de dénominations utilisées varie d’un pays à l’autre. Il est donc difficile de s’y repérer, d’autant que, bien sûr, le vendeur va être tenté de voir la monnaie dans un bien meilleur état que son acheteur !
En France, en fait, depuis de nombreuses années les catalogues de cotations ou de ventes aux enchères utilisent essentiellement les dénominations suivantes : Beau (B), Très Beau (TB), Très très beau (TTB), Superbe (SUP) et Fleur de Coin (FDC). Paradoxalement, une pièce classée Beau va être… « moche », usée, sale… ! C’est un peu difficile à comprendre quand on commence à collectionner les monnaies, mais on s’y fait très vite. Les quatre premiers états correspondent à ceux de pièces de circulation courante. Le cinquième, à une pièce n’ayant jamais circulé et ayant gardé son brillant de frappe. On peut néanmoins y trouver d’infimes traces de manipulation dues au fait que les monnaies courantes, même neuves, ont pu être conservées en vrac dans des sacs dans les caves des succursales de la Banque de France avant de rejoindre la circulation.
L’apparition de nouvelles qualités Depuis l’apparition des pièces commémoratives, frappées uniquement pour les collectionneurs et vendues sous étui scellé ou sous capsule transparente, sont également apparues les notions de Brillant Universel (BU) ou Épreuve / Belle Épreuve (Proof). BU indique une pièce frappée dans une qualité de finition entièrement brillante grâce à l’utilisation de coins spécialement polis et régulièrement changés afin d’empêcher tout défaut. L’atmosphère même de la pièce dans laquelle elles sont frappées est très surveillée car, compte tenu de la puissance de frappe des presses monétaires, une minuscule poussière va être transformée en auréole, la rendant incommercialisable. La qualité PROOF (Epreuve ou Belle Epreuve) correspond à un traitement de surface des coins de fabrication portant des reliefs mats (ces parties sont « sablées » sur les coins) se détachant sur des fonds brillants. C’est le summum de la qualité mais qui, comme on l’imagine bien, n’est apparue que de manière récente. Attention, pour ce type de monnaies, seules celles qui sont conservées dans leur emballage d’origine conservent cette dénomination. Dès lors que vous les avez ouverts, elles peuvent recevoir des coups ou des traces de doigt, par exemple, qui vont les faire régresser dans l’échelle des états. L’échelle de Sheldon Elle a été inventée en 1949 par l’Américain William Herbert Sheldon puis est peu à peu tombée en désuétude pour être améliorée dans les années 70 et, aujourd’hui, envahir peu à peu la planète numismatique. Cette échelle est utilisée par les deux principales sociétés américaines chargées d’établir une sorte de « carte d’identité » de chaque monnaie (on dit Grading) que sont NGC et PCGS. Il s’agit d’un code croisé, offrant 70 « grading » différents, alliant des lettres qui indiquent l’état à des chiffres qui affinent encore cette qualité état par état. La plus haute est MS 70 : Mint State 70 qui est la pièce parfaite, sortant de la frappe, jamais touchée… Cet état ne se trouvera, par exemple, jamais pour des pièces vraiment anciennes qui, même bien conservées, auront toutes un ou plusieurs petits défauts. Une fois « identifiée » par un de ces organismes de certification, la pièce est placée dans un étui protecteur scellé et accompagnée du certificat de « grading« . Cette opération est, bien entendu, onéreuse, et ne se justifie que pour des monnaies d’une certaine valeur. Mais, à priori, cela vous assure définitivement de son authenticité et de son état. Sans cette protection, on peut toujours imaginer qu’il pourrait lui arriver des sévices qui la feraient régresser dans l’échelle des états. Petits détails Attention, ces états de conservation ne se rapportent qu’au degré d’usure des monnaies. Les descriptions qui accompagnent, en particulier, les catalogues de vente aux enchères, font mention de nombreuses autres petites particularités ou défaut : des coups, une frappe décentrée ou tréflée, un défaut de métal, des rayures d’ajustage (pièces trop lourdes à la frappe et « ajustée » à la lime).… Ces bizarreries numismatiques sont intrinsèques à la vie d’une pièce de monnaie qui, dès le départ, est destinée à passer de main en main, voire d’être frottée régulièrement, et parfois violemment au milieu des autres pièces.