2 euros commémorative nationale BELGIQUE 2014,
« 150e anniversaire de la Croix Rouge belge »
par Serge Wiotte
▶ Quantités annoncées
UNC = 50 000
BU = 225 000
BE = 12 500
▶ Artiste : Luc Luycx
▶ Date d’émission : 18 septembre 2014
▶ 2014/C 262/02 – EUR-Lex
▶ Avers : au centre une croix sur laquelle sont inscrits : en son milieu « 150 », avec horizontalement « CROIX » / « ROUGE » et verticalement « RODE » / « KRUIS ». Sur la partie supérieure, à gauche un chat, différent de Bernard Gillard, Commissaire des Monnaies de l’institut belge et à droite, le différent de l’institut monétaire belge, la tête casquée de l’Archange St-Michel. Sur la partie inférieure, à gauche « BE » pour le pays émetteur et « 2014 » pour le millésime. Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
▶ Revers : la valeur faciale « 2 » & « EURO » sur la carte de l’Europe. Tirets et étoiles.
▶ Tranche striée et insculpée.
▶ Métaux : couronne cupronickel, cœur laiton & nickel
▶ Caractéristiques : 8,50 g, Ø 25,75 mm & 2,2 mm d’épaisseur
▶ Dans une démarche caritative, une partie du revenu des ventes est reversée à la Croix Rouge Belge, le choix a été fait de privilégier les frappes en qualité collection (BU & BE), par rapport aux frappes UNC. En effet les pièces en rouleaux étant distribuées « à la faciale », c’est sur les présentations « collection », de par le conditionnement et les qualités de frappes, qu’il est possible de les proposer à la vente au-dessus de la valeur faciale.
COMBIEN COÛTE CETTE PIÈCE ACTUELLEMENT ?
L’anecdote et le petit plus
Ce choix, plus que respectable, a eu pour conséquence de faire de la version UNC, la plus petite quantité émise pour une 2 euros commémorative dans cette qualité (hormis le Vatican).
Outre cette particularité une autre surprise concernant le marquage sur la tranche, a marqué cette émission. En effet suite à une erreur du fournisseur de couronnes, il a été livré avec les couronnes belges, des couronnes néerlandaises et des couronnes italiennes, qui servent aussi pour St-Marin et le Vatican.
Ces erreurs de livraison n’ayant pas été détectées à la réception, les frappes ont été réalisées. Il y a donc eu trois types de tranches mises en circulation : tranche normale belge (2 ** 2 ** 2 ** 2 ** 2 **
2 **), tranche néerlandaise (* GOD * Zij * MET * ONS *) et tranche italienne, St-Marin et Vatican (* 2 * 2 * 2 * 2 * 2 * 2 *).
La monnaie belge ayant été contactée, il a été procédé à un tri des stocks non encore expédiés et à une demande de retour des tranches non belges. Cette réaction indique clairement que les pièces avec les tranches italiennes et néerlandaises sont des pièces fautées et non des variantes.
Mais ce n’est pas tout, la présentation du coincard est sur un côté en français et sur l’autre côté en néerlandais. Cela n’avait rien de bien particulier, sauf qu’à l’assemblage sur la coque qui a un côté plat et un côté bombé, les présentations ont été montées et collées de façon aléatoire (des comptages à titre privé, donnent 20 % en néerlandais et 80 % en français). Ce qui a donné deux présentations différentes, cette particularité ayant été immédiatement détectée par les collectionneurs, ceux-ci se sont rués pour obtenir les deux présentations. Il est évident que d’un point de vue numismatique, la pièce qu’elle soit dans l’un ou l’autre emballage est bien la même. Il s’agit là plus de paranumismatique, que de numismatique. Cependant devant l’engouement des acheteurs pour les deux versions, la Monnaie Royale Belge, s’attache depuis à satisfaire ses clients en proposant systématiquement les deux emballages à part égale. Chacun est libre de collectionner comme il veut. Cependant il serait bien plus perspicace de collectionner les tranches « A » et les tranches « B », plutôt que des emballages différents.
Alors pourquoi ne pas faire coïncider deux emballages différents, avec les deux variétés de tranche ?