Exploration numismatique en pays monégasque
[LES CONSEILS COLLECTION par Serge Wiotte]
Albert II (14/03/1958) fils de Rainier III (1923-2005) et de Grace Kelly (1929-1982)
Le monnayage sous Albert II est à ce jour abondant et se divise en quatre familles, les pièces de circulation, les coffrets, les monnaies de collection et les 2 euros commémoratives.
Les pièces de circulation (UNC)
Ce sont essentiellement des pièces de 1 & 2 euros Albert II et quelques 2 euros commémoratives.
Les coffrets
•Coffret BE 2006, 8 pièces (0,01 à 2 €) 11 180 exemplaires.
•Coffret BE 2006, contient une pièce de 2 centimes (80 exemplaires non destinés à la vente)
•Coffret BU 2009, contient les 8 valeurs (8 000 ex)
•Coffret BE 2010, contient la 2 euros nationale Albert II (25 000 ex)
•Coffret BU 2011, contient les 8 valeurs + une 2 euros commémorative nationale Mariage Princier (7 000 ex)
•Encart philatélico/numismatique 2012, contient une 2 euros commémorative nationale UNC et un timbre Lucien Ier – 5 siècles de souveraineté (1 500 ex)
• Coffret UNC 2012, contient les 8 pièces millésimées 2001 (+ ou – 1 000 ex par le Musée des timbres et monnaies de Monaco, pour l’exposition internationale de 2012)
• Coffret BU 2013, contient les 8 valeurs + une 2 euros commémorative nationale 20 ans d’adhésion à l’ONU (10 000 ex)
• Encart philatélico/numismatique 2013, contient une 2 euros commémorative nationale UNC et un timbre pour les 20 ans de l’adhésion à l’ONU (2 500 ex)
• Coffret BU 2014, contient les 8 valeurs (8 000 ex)
• Coffret BU 2017, contient les 8 valeurs (8 000 ex)
Les monnaies de collection
• 5 euros argent BE 2008, Albert II (9 000 ex)
• 20 euros or BE 2008, Albert II (3 000 ex)
• 10 euros argent BE 2011, Mariage Princier (4 000 ex)
• 10 euros argent BE 2012, Honoré II, 400 ans du titre Princier (4 000 ex)
• 10 euros argent BE 2014, Hercule archer (3 000 ex)
• 100 euros or BE 2015, Albert II, 10 ans de règne (499 ex)
• 10 euros argent BE 2019, Princesse Grace, à l’occasion du 90e anniversaire de sa naissance (12/11/1929) (5 000 ex)
Les 2 euros commémoratives
2 euros commémorative nationale 2007, 25e anniversaire de la disparition de la Princesse Grace
• Quantité annoncée = 20 001 BU
• Artiste : atelier de gravure, d’après Roger Bertrand Baron
• Date d’émission : 24 juillet 2007
• Avers : effigie de la Princesse Grace, de profil regard à gauche, derrière la nuque « R.B.BARON » pour l’artiste. Dans la partie basse en suivant la partie interne de la couronne de 6h00 à 2h00 « MONACO », le différent de la Monnaie de Paris, une corne d’abondance, le millésime « 2007 » et le différent d’Hubert Larivière, chef du service de la gravure, un cor de chasse, allié à une rivière et à une ébauche de poisson. Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
- Cette pièce illustre très bien le concept « d’offre et de demande » en ce qui concerne les prix sur le second marché. Car cette pièce annoncée en qualité de frappe BU, ne semble pas en être. En effet les quelques exemplaires qui ont été expertisés, par plusieurs sociétés de certification, ont été « gradés » MS63 et MS64. Pour rappel on trouve très facilement des états de conservation UNC en MS65 et même MS66. Cette pièce a d’ailleurs été vendue dans un écrin individuel avec étui, mais SANS certificat d’authenticité.
- Cette mauvaise qualité n’a pas empêché de voir sa cote être multipliée par 25 en 12 ans.
2 euros commémorative nationale 2011, Mariage du Prince Albert et de Charlène
• Quantité annoncée = 81 057 UNC + 59 820 en écrin BU
• Artiste : atelier de gravure
• Date d’émission : 2 juillet 2011
• Avers : effigies conjuguées regard à gauche, du Prince Albert et de Charlène. En bas figurent le nom du pays émetteur « MONACO » et le millésime « 2011 ». On trouve à 8h00 la marque de la Monnaie de Paris, une corne d’abondance et à 4h00 le différent d’Yves Sampo, chef du service de la gravure, associé à l’atelier, une fleurette d’atelier. Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen
- Quantité annoncée = 100 000 UNC (dont 1 500 en encart avec timbre) + 10 000 BE
• Artiste : F. Invernizzi (dessin de Robert Prat)
• Date d’émission : 30 juin 2012
• Avers : portrait de Lucien Ier GRIMALDI de profil, regard à gauche. Entre deux détails ornementaux la légende « 1512 SOUVERAINETÉ DE MONACO 2012 ». A 8h00 « LUCIEN 1ER » avec dessous la corne d’abondance, différent de la Monnaie de Paris et à 4h00 la fleurette d’Yves Sampo et de l’atelier de gravure. Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
2 euros commémorative nationale 2013, 20e anniversaire de l’adhésion à l’ONU
• Quantité annoncée = 1 229 131 UNC (dont 2 500 en encart avec timbre) + 10 000 BU dans le coffret BU (avec les pièces 0,01 à 2 €) et 10 000 BE en écrin individuel.
• Artiste : atelier de gravure
• Date d’émission : 17 juin 2013
• Avers : l’image montre une colombe, un rameau d’olivier, symbole de paix, dans le bec, au-dessus des continents. En haut « MONACO », en bas en suivant la partie interne de la couronne « 1993 », entre deux détails ornementaux « ADMISSION A L’ONU » et « 2013 ». A 9h00 la corne d’abondance, différent de la Monnaie de Paris et à 3h00 la fleurette d’Yves Sampo et de l’atelier de gravure. Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
2 euros commémorative nationale 2015, 800e anniversaire de la construction du premier château sur le Rocher.
• Quantité annoncée = 10 000 BE
• Artiste : atelier de gravure
• Date d’émission : 14 novembre 2015
• Avers : le dessin représente une tour en haut du Rocher, dans un décor maritime. Sur la partie supérieure « MONACO » entre la corne d’abondance, différent de la Monnaie de Paris à gauche et à droite la fleurette d’Yves Sampo et de l’atelier de gravure. Sur la partie inférieure en suivant la partie interne de la couronne « 1215 », entre deux détails ornementaux « FONDATION DE LA FORTERESSE » et « 2015 ». Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
2 euros commémorative nationale 2016, 150e anniversaire de la fondation de Monte-Carlo par Charles III
• Quantité annoncée = 15 000 BE
• Artiste : atelier de gravure
• Date d’émission : 1 juin 2016
• Avers : la gravure montre Charles III, avec en arrière- plan Monte-Carlo. Sur la partie supérieure « MONACO » entre la corne d’abondance, différent de la Monnaie de Paris à gauche et à droite la fleurette d’Yves Sampo et de l’atelier de gravure. Sur la partie inférieure en suivant la partie interne de la couronne « 1866 », entre deux détails ornementaux « CHARLES III FONDE MONTE- CARLO » et « 2016 ». Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
2 euros commémorative nationale 2017, 200e anniversaire de la création de la compagnie des Carabiniers du Prince, 8 décembre 1817
• Quantité annoncée = 15 000 BE
• Artiste : atelier de gravure
• Date d’émission : 13 novembre 2017
• Avers : la gravure montre deux carabiniers, l’un en pied, l’autre en buste, devant le palais princier. En bas l’inscription « CARABINIERS DU PRINCE » et au-dessus, entre deux détails ornementaux, « 1817-2017 ». Tout en haut, entre les différents de la Monnaie de Paris et de l’atelier de frappe, pour le pays émetteur « MONACO ». Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
2 euros commémorative nationale 2018, 250e anniversaire de la naissance de François Joseph Bosio (1768-1845)
• Quantité annoncée = 16 000 BE
• Artiste : atelier de gravure
• Date d’émission : 25 juin 2018
• Avers : l’image montre à gauche le buste du célèbre sculpteur monégasque, regard de face et à droite l’une de ses œuvres la Nymphe Salmacis (1826, Musée du Louvre). En haut est inscrit « MONACO » et tout en bas on trouve sur deux lignes en arc de cercle, suivant le listel « FRANÇOIS JOSEPH BOSIO » et « 1768 », entre deux détails ornementaux « SCULPTEUR » et « 2018 », entre les
Différents de la Monnaie de Paris, la corne d’abondance et le pentagone stylisé de l’atelier de gravure et Yves Sampo. Sur la couronne les mythiques douze étoiles du drapeau européen.
2 euros commémorative nationale 2019, 200e anniversaire de l’accession au trône du Prince Honoré V
A venir…
La numismatique Euro monégasque débute en 2002, sous le règne de Rainier III, avec l’émission d’un starter kit (51 200 ex), d’un coffret BU (20 000 ex) et d’un coffret BE (35 000 ex), millésimés 2001.
La Principauté n’ayant pas d’atelier de frappe, c’est la Monnaie de Paris qui se charge de l’usinage. De ce fait, c’est la législation monétaire française qui s’applique pour les frappes monégasques. Les pièces portent le millésime de l’année de frappe et non celle de l’année de mise en circulation, comme c’est le cas pour d’autre pays de la zone Euro.
S’en suivent :
• 2002 : coffret BU 8 pièces (0,01 à 2 €) 40 000 exemplaires.
• 2004 : coffret BE 9 pièces (0,01 à 2 € + une 5 euros) et un coffret Monacophil de 5 pièces UNC (0,10 à 2 €) 3 000 exemplaires.
• 2005 : coffret BE 1 centime (300 ex, non destinés à la vente) et un coffret BE 3 pièces (1, 2 & 5 centimes) 35 000 exemplaires.
• Outre la 5 euros argent Rainier & Ste Dévote du coffret BE 2004 (14 999 ex) les monnaies de prestiges sont :
– 20 euros or 2002, Rainier III (3 500 ex)
– 10 euros argent 2003, Rainier III & Albert (4 000 ex)
– 100 euros or 2003, Rainier III (1 000 ex)
– 10 euros or 2005, Rainier III (3 313 ex)
Monaco une Principauté toute en monnaies
L’Europe d’aujourd’hui vit dans un climat apaisé, mais cela n’a pas toujours été le cas. L’étude des productions numismatiques monégasques est reliée à l’histoire de ce petit pays méditerranéen et démontre que, par le passé, les conflits étaient incessants.
L’habilité de ses Princes, avec le soutien inconditionnel de sa population, ont forgé l’État que nous connaissons.
Accrochés à leur rocher, ils ont repoussé les assauts guerriers et diplomatiques pendant des siècles.
Les monnaies trouvées lors de travaux ou fouilles, montrent bien que cette région était un passage et un port maritime naturel très important de cette partie du continent européen et, qui dit important, dit convoitises.
D’après les historiens, la numismatique monégasque commence avec les Princes de Monaco, les Seigneurs et coseigneurs précédents, utilisant les monnaies des protectorats successifs (monnaies génoises ou espagnoles, par exemple).
La collection des pièces émises par la Principauté, ne se résume pas seulement aux seules 2 euros commémoratives, ni même aux seuls euros. Alors pourquoi ne pas prolonger le voyage en étoffant la collection, tout en remontant dans le temps ?
Les frappes monégasques avant l’Euro
Rainier III Grimaldi (1923-2005), fils de Pierre de Polignac (1895-1964) et de Charlotte Grimaldi de Monaco (1898-1977)
Son monnayage court sur une période qui couvre : les anciens Francs, les nouveaux Francs et les Euros.
- Les anciens Francs 10, 20 & 50 francs (1950) 100 francs (1950 & 1956).
• Les nouveaux Francs 1 franc (1960), 5 francs (1960), 10, 20 & 50 centimes (1962), ½ franc (1962), 10 & 200 francs du Xe anniversaire du mariage, 10 francs Charles III, (1966), 5 francs (1971, 10 francs (1974), 50 francs 25e anniversaire du règne
• Les monnaies de prestige 100, 1000, 2000 et 3000 francs (1974), 1 & 2 centimes (1976), 2 francs (1979), 10 francs Grace de Monaco (1982), 100 francs Rainier & Albert (1982), 10 francs Prince Pierre (1989), 10 francs Sceau des Grimaldi (1989), 100 francs 40e anniversaire du règne (1989), 20 francs Palais Princier (1992), 100 francs Malizia (1997), 100 francs 50e anniversaire du règne (1999).
• Coffret FDC Francs, 1974, 1975, 1976 & 1982.
• Coffret BU Francs, 1995.
Plus loin encore
Pour comprendre et ne pas être surpris, par de futures émissions :
Louis II Grimaldi (1878-1949) fils d’Albert Ier (1848-1922) et de Mary Victoria Hamilton (1850-1922)
Son monnayage est jugé important et diversifié, mais il n’y aura que quelques essais en or.
50 centimes, 1 franc & 2 francs Crédit foncier (1924), 1 franc & 2 francs non datés (1943), 5 francs (1945), 10 francs (1946), 20 francs (1946) et 500 francs or (1934).
Albert Ier Grimaldi (1848-1922) fils de Charles III (1818-1889) et d’Antoinette de Merode (1828-1864).
Sous son règne il y aura les émissions de 1891, 1895, 1896, 1901 et 1904, de la 100 francs or, une 20 francs restera au stade d’essai.
Charles III Grimaldi (1818-1889) fils de Florestan Ier (1785-1856) et de Caroline Gibert de Lametz (1793-1879).
Il a fait frapper des monnaies or, qui avaient disparu de la numismatique monégasque depuis Louis Ier, principalement les valeurs de 20 francs (1878 & 1879) et 100 francs (1882, 1884 & 1886), communément appelées des « Monaco ». Largement utilisées sur les tapis des casinos, il est difficile d’en trouver en bon état, tant les parties étaient acharnées et intenses. Un essai de 100 francs en cuivre est daté 1881.
Honoré V Grimaldi (1778-1841) Fils d’Honoré IV de Monaco (1758-1819) et de Louise d’Aumont, duchesse de Mazarin (1759-1826)
Sous son règne il y aura les émissions de monnaies (système du franc germinal), 5 centimes en cuivre rouge ou jaune (1837 & 1838), 5 francs argent, à la devise de la maison des Grimaldi « DEO JUVANTE » (1837), 1 décime bronze (1838). Des épreuves du graveur E. Rogat ne seront pas adoptées (5 centimes, ½ franc, 2 francs & 20 francs).
Pendant la période révolutionnaire Monaco est envahie. Sous cette occupation, on trouve des émissions de cartes de jeux portant valeur, bons pour vivres de fabrication locale. Les princes de Monaco sont rétablis en 1814 avec le Traité de Paris.
Honoré III Grimaldi, (1720-1795) fils de Jacques Ier de Guyon, comte de Torigni, puis prince de Monaco (1689-1751) et de la princesse Louise-Hippolyte de Monaco (1697-1731)
La production monétaire est marquée par une frappe en métaux non nobles. Pezzetta ou 3 sols (1734 & 1735), Dardenna ou 6 deniers Ste Dévote (1735) et Liard ou 3 deniers (1735). Fabriqués à partir de la fonte de petites valeurs précédentes, ils servent principalement pour les besoins locaux.
Antoine Ier Grimaldi (1661-1731) fils de Louis Ier et de Catherine-Charlotte de Gramont (1639-1678)
Durant son règne, le monnayage des petites valeurs fut abondant, mais très faible pour les monnaies en argent (écu, 1/2 écu, 1/4 d’écu).
Cavallo ou 1/2 sol (1701), sol type Ste Dévote (1703), 1/4 d’écu ou 15 sols (1707), écu de 3 livres ou 11 sols (1707), 2 deniers ou Denari (1720) et 8 deniers Ste Dévote ou Dardenna (1720).
Louis Ier Grimaldi (1642-1701) fils d’Hercule Grimaldi, marquis des Baux (1623-1651) et d’Aurelia Spinola (†1670)
Son règne fut marqué par une frappe traditionnelle, nombreuse et variée, dernier Prince à frapper des pièces or avant Charles III en 1878.
1/12 d’écu ou 5 sols (1663 & 1666) et imitation de dombes (1667 & 1669), ces pièces furent victimes de leur succès, il y eu beaucoup de fabrications tout le long de la côte ligure qui conduisirent au désintérêt pour cette monnaie. Ecu de 3 livres ou 60 sols (1669, 1678 & 1681), ¼ d’écu ou 15 sols (1673) et sol de 12 deniers type Sainte Dévote (1683)
Honoré II Grimaldi (1597-1662) fils d’Hercule Ier de Grimaldi, seigneur de Monaco (1562-1604) et de Marie Landi de Valetare (†1599)
D’abord Seigneur de Monaco (1604) à la mort de son père, il prit le premier en 1612 le titre de Prince de Monaco.
Il fait frapper les premières monnaies monégasques en 1640 : 2 gros (1/6 de florin) et 12 gros ou Fiorino, 4 Petacci ou Patacs (1/24 de florin), puis à partir de 1641 c’est le système français qui est adopté avec des divisions d’écus : écu de 3 livres ou 60 sols (1648, 1649, 1650, 1652 et 1662), pistole de 10 livres d’or (1649), 1/4 d’écu ou 15 sols (1651) 1/12 d’écu ou 5 sols (1653 & 1660).
La numismatique monégasque c’est aussi de très belles médailles, jetons et plaques.
Sous Albert Ier Grimaldi la pénurie de petites espèces à la fin de la guerre de 1914-1918 entraîna l’impression en 1920 de billets de nécessité de 25 et 50 centimes et 1 franc, ce sont les seuls billets imprimés (Imprimerie Veuve A. Chêne, Monaco).
Conclusion
La numismatique Euro ce n’est pas seulement les 2 euros commémoratives, les plus prestigieuses soit elles, nous l’avons vu. Mais aussi les pièces et monnaies commémoratives en Francs et le thème des frappes des Princes.
Ces quelques pages sont un condensé exhaustif de la numismatique monégasque, mais pour aller de l’avant, il faudra aller chercher dans le détail. On ne peut pas passer à côté, pour cela on peut étudier avec :
• L’Association Numismatique de Monaco (ANM), son président et ses membres.
• Les Monnaies des princes souverains de Monaco de Christian Charlet & Jean-Louis Charlet. Editions des Archives de Palais Princier (Préfacé par S.A.S. Prince Rainier III). Jean-Louis Charlet est aussi l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et de centaines d’articles, concernant le monnayage Monégasque et Provençal.
Les nombreux faux qui apparaissent régulièrement sur les sites d’enchères, ou non spécialisés, imposent une solide connaissance. Un site dédié, une association spécialisée, des ouvrages écrits par de vrais spécialistes, ne seront pas de trop. Sans oublier les vendeurs professionnels qui font un travail exceptionnel, en assainissant inlassablement le marché.
Les prix étant à la hauteur de ces monnaies de prestige, chaque Prince est un thème à lui seul (budget oblige). Un bel exemple qui débute avec la collection Euro et qui amène, on peut l’espérer, à la magie de la numismatique.
De quoi s’occuper un bon moment…