Comme chaque année le mois de janvier marque le renouveau, le changement de millésime et bien souvent l’espoir. Ce mois de janvier nous permet à la fois de faire le bilan de l’année écoulée et de formuler des voeux pour celle qui débute.
Ce nom de janvier vient du latin « Januarius » ce qui veut dire « de Janus ». Or, Janus est l’un des plus anciens dieux du panthéon romain. On le représente habituellement pourvu de deux visages opposés, l’un regardant devant lui, l’autre derrière. Voilà pourquoi son nom a été donné à ce premier mois de l’année, sorte de trait d’union entre deux années qui se succèdent sans que la face du monde n’en soit pour autant bouleversée.
EN SIGNE DE BON PRÉSAGE…
Mais revenons au Dieu Janus. Ses origines sont multiples mais toujours liées à la naissance de Rome. Selon certains auteurs Janus était natif de cette cité où il aurait régné autrefois. Pour d’autres écrivains, Janus était un exilé venu de Thessalie et installé à Rome où il est accueilli favorablement par le roi Camèse, un souverain mythique qui aurait accepté de partager son royaume avec lui, preuve d’une parfaite intégration.
Toujours est-il que Janus est bien installé sur le trône et la légende raconte que son règne fut celui de tous les bonheurs, offrant à son peuple la paix et l’abondance. A sa mort, le roi Janus devient un Dieu, avant de venir s’installer dans notre calendrier.
Ce mois de Janvier est synonyme d’étrennes, un mot d’origine latine. Etrennes vient de « Strena » qui signifie « présage », avant de se transformer en cadeau que l’on s’offre en signe de bon présage.
Certains historiens nous racontent qu’il y a bien longtemps, le premier Roi de Rome, Romulus aurait partagé son trône avec le roi des Sabins qui aurait reçu, à l’aube d’une nouvelle année, des rameaux de verveine, symbole de douceur, coupés dans un bois consacré à la déesse « Strenua », déesse de la Force pour le peuple des Sabins. Le roi, séduit par ce présent, aurait instauré cette habitude chaque année.
Le nom de cette déesse « Strenua » serait à l’origine du mot latin « Strena » qui aurait inspiré le mot étrennes !