Pour le millésime 2020 de sa série « Les Chefs d’œuvre des Musées », la Monnaie de Paris a choisi de mettre à l’honneur Guernica de Picasso, la Vague d’Hokusai et l’Autoportrait de Van Gogh.
La très grande richesse de l’art pictural en France depuis plusieurs siècles fut l’occasion pour la Monnaie de Paris de débuter une série qui rend hommage aux plus grands des chefs d’œuvre présents dans nos musées. Les courants et les influences – Renaissance, Baroque, Impressionnisme… – sont célébrés. Chaque année, plusieurs œuvre sont mises à l’honneur. En 2020, Guernica de Picasso, La Vague d’Hokusai et L’Autoportait de Van Gogh sont mis à l’honneur. Le format rectangle, expérimenté l’année dernière avec la Joconde, a été retenu pour l’ensemble de ces pièces.
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Chacun de ces chefs d’œuvre est décliné en plusieurs coupures. Les trois seront disponibles en version 10 euros argent 900‰ (22,2 g., 38 X 29,1 mm, 3 000 exemplaires) et en version 50 euros Or 999‰ (7,78 g. , 23 X 17,7 mm, 1 500 exemplaires). La Vague d’Hokusai bénéficie d’une déclinaison 200 euros Or 999‰ (31,10335 g./1 Once, 38 X 29,1 mm, 750 exemplaires). L’ensemble de ces coupures sera disponible à partir du 16 Juin 2020. Une version d’1/2 Kg en Argent colorisée de l’Autoportrait de Van Gogh devrait être disponible à l’automne .
L’estampille « Chefs d’œuvre des Musées » qui définit cette série est présente sur l’ensemble des faces ainsi que le millésime 2020.
Le coté face de la monnaie consacrée à l’Autoportrait de Vincent Van Gogh reprend en majeure partie l’œuvre. Le portrait est présenté en gros plan et occupe plutôt la partie droite de la monnaie. L’encadrement inférieur du tableau expose une vue de la façade du Musée d’Orsay depuis la Seine, où est conservée l’œuvre d’art. Le nom du tableau ainsi que celui de l’artiste sont inscrits sur la partie gauche de l’encadrement.
La face de la monnaie de la Vague d’Hokusai reprend intégralement l’estampe. Celle ci apparaît en gros plan alors que le Mont Fuji semble minuscule à l’horizon. Par ailleurs, des pêcheurs risquent de sombrer dans une mer agitée. Cette oeuvre montre la fragilité de l’homme face à la force destructrice de la nature. La monnaie a pour fond la nef du grand palais. Le nom de l’oeuvre ainsi que celui de l’artiste sont intégrer au décor.
La face de la monnaie représentant le tableau Guernica le situe à l’endroit où il a été peint, c’est à dire dans l’atelier de Picasso. La toile est visible de tout son long. Le titre de l’oeuvre et le nom du peintre sont visibles sur la poutre en bois qui supporte le toit de l’atelier.
Le revers est commun à la série « Les Chefs d’œuvre des musées », il présente un mélange des vues de plusieurs grands musées français : en haut à gauche, c’est une vue intérieure du Musée d’Orsay, reconnaissable à sa superbe horloge. A côté, on retrouve une vue de la façade du Louvre, visible depuis la cour Napoléon (où se trouve la très célèbre pyramide). En dessous de ces deux éléments, on voit une fresque présente sur l’Hôtel Salé qui abrite le musée Picasso. La partie basse du revers expose une vue de la façade de l’Hôtel Biron qui est l’actuel Musée Rodin. Au-dessus, on retrouve le célèbre escalier du Centre Pompidou. La valeur faciale et la mention « République Française » sont également inscrites sur ce revers.