Début décembre, le ministère des finances allemand a lancé la fabrication des pièces de 5 euros 2018 consacrées au climat des zones subtropicales.
Pour le second millésime de sa série « Les climats du monde », l’Allemagne a choisi d’illustrer le climat sub-tropicale. Déclinant par ses couleurs le principe de la rondelle de polymère, cette pièce est ornée des chèvres cherchant l’ombre sous un arbre isolé. Dans cette série, on peut voir que l’association animaux-végétaux a été privilégiée afin d’illustrer la thématique. On retrouve au verso l’aigle allemand, la valeur faciale ainsi la République allemande. Ces différents éléments renvoient les collectionneurs aux pièces de 5 Marks qui étaient particulièrement appréciés par les numismates allemands.
La pièce est composée d’un anneau et d’un centre métallique ainsi que d’un anneau plastique. En Cupro-Nickel avec un anneau de polymère orange, elle pèse 9 g. pour un diamètre de 27,25 mm. Elle doit être commercialisée en avril 2018.
A l’occasion du lancement de la fabrication à Karlsruhe dans l’atelier monétaire du Baden-Württemberg (différent G), le ministre des finances du Länder ainsi que le directeur de l’atelier ont insisté sur les différentes sécurités incorporables à l’anneau de polymère. Celles-ci peuvent être visibles ou non, en fonction de l’objectif recherché. La présence d’un délégation de l’association européenne du secteur des machines automatiques (café, snacks…) semble démontrer la volonté allemande de pousser à la création de pièces de 5 euros circulantes. En effet, les membres de l’association appuient sur le fait qu’il n’y a pas de difficulté technique à l’utilisation de ce type de pièce dans leurs machines et, avec cette série, les allemands ont développé un type de monnaie pouvant remplacer avantageusement les billets de 5 euros en terme de durée de vie. Le combat pour une pièce de 5 euros longtemps porté par Christophe Beaux, l’ancien directeur de la Monnaie de Paris, serait-il en train d’être repris par la Monnaie allemande… à suivre !